POUR PASSER A AUTRE CHOSE :

Ça y est c'est décidé, je me laisse plus abattre, je ne me pas envahir pas toutes  ces angoisses liées à l'accouchement, à l'après, à la bonne poursuite de la grossesse et JE CROIS EN MOI. Comme vu à la prèp ; tout est question de MENTAL.

Je laisse derrière moi ces deux trois semaines pourries, quasiment tout le mois de février ; ça a commencé par une petite grippe, vers le 10, puis deux semaines où j'étais pas bien du tout ; je me sentais seule, dévorée par les angoisses, E. n'était pas présent, j'avais beau lui dire, il ne réagissait pas. Je lui demandait de rentrer plus tôt le soir, il me trouvait trop exigeante, l'empêchant de vivre, il ne voyait pas mon besoin alors que moi jusque là je l'ai laissé très libre. Pas une fois rentré direct à l'appart. Depuis que je ne travaille plus pas un  seul samedi matin où il est resté avec moi. Alors qu'avant, il me reprochait de travailler le samedi et que ça raccourcissait notre week end, qu'on pourrait en profiter plus. Je lui ai laissé tout le temps qu'il voulait pour faire l'AX. Et là, que j'avais besoin de lui, que je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, ( moi qui jusque là était très heureuse et ne voyait que le positif de la grossesse) ; eh bien il a continué son bonhomme de chemin sans se préoccuper de ce que lui disait. Bref, ça m'a beaucoup déçue et ébranlée.

Voilà, comment se sont passée les trois dernières semaines de février :

- une semaine grippée, fatiguée, pas de motiv,                               

- une semaine de déprime, incompréhension, de questions, de peur,

- une semaine d'attente qu'E. réagisse pour de bon, me comprenne, soit présent, sans reproches.

C'est pour cela que je n'ai pas beaucoup écrit. Entre les trucs administratifs, la déprime, les rendez vous à droite, à gauche, etc ...

Puis, nous sommes retournée en Haute Saône. Et je suis restée quelque jours, seules ; avec ma famille et ma meilleure amie ; ce fût très ressourçant. Le lundi, j'ai vu mes grands parents, qui me manquait, ça faisait depuis noël que je ne l'ai avais pas vu. Le mardi, je l'ai passé avec M. (objet mariage chez grands parents à E., pizza, bébé 9, carnaval avec les petits) : une très bonne journée, c'est toujours bon d'être avec sa grande amie de presque toujours. J'ai profité des repas avec ma maman et le mercredi ap midi nous sommes rentrés avec mon père à T. Il est resté jusqu'à vendredi, c'était bien ce petit moment privilégié avec mon père. On a fait les cartons pour le déménagements, et il m'a été d'une grande aide, ça allait tout seul. Là, ça y est l' appart est plus clair, on a eu des visites samedi en fin de journée, on a tout rangé samedi avec E. , ça fait du bien ; propre, rangé, cartons entassés, pleins, meubles vides, cartons vides dehors, ON RESPIRE ! Et ça c'est le top, on peut enfin revivre.

Ca m'a fait le plus grand bien de passer ce moment avec mon père à l'appart et d'être redescendue dans la famille, voir tout le monde le week end, manger avec les grands parents à E. , parler toute une soirée avec ma soeur, passé un peu de temps avec ma mère, revoir ma mamie et mon pèpère et passer une journée entière auprès de ma copine.

Bref ; QUE DU BONHEUR.

Et ça a fait aussi du bien à notre couple de se séparer ; E. était tout heureux de me revoir, moi bien car j'aurais espéré qu'il rentre plus tôt pour nous accueillir.

Mais depuis, je le sens plus à l'écoute, beaucoup plus proche et amoureux. Il m'a dit le lui avoir manqué (réellement). Et ça me touche.

BON VENT !